E C K A N K A R, la religion de la Lumière et du Son de Dieu
Mon expérience de la vie après la mort avec Lai TsiJ. H.
Les Maîtres ECK de lOrdre ancien des Vaïragi sont parmi nous depuis des temps immémoriaux, toujours prêts à aider le chercheur en spiritualité dans sa quête de conscience divine. Plusieurs dentre nous savons, par nos expériences intérieures, que nous avons été sous la protection vigilante de ces sages éternels au cours de nos vies passées et que les adeptes Vaïragi sont encore là pour nous assister.
Il y a plus de dix ans, le Maître ECK Lai Tsi, gardien des enseignements secrets du Shariyat-Ki-Sugmad au Temple de Sagesse dOr situé dans la ville spirituelle dArhirit, ma donné la preuve de la vie après la mort. Les événements que je relate ci-après se sont déroulés en 1976, lorsque jétais sergent dans les Marines américains et stationné à Camp Pendleton, en Californie.
Le 1er avril 1976 : Ce soir, jai fait le premier dune série de rêves. Jaurais dû réaliser limportance de la date daujourdhui, car le jour du Poisson davril il est coutume de jouer des tours aux gens. Je ne savais pas que je serais bientôt le dindon de la farce. Jai peine à croire que, dix ans plus tard, je nai oublié aucun détail de ces rêves.
Ce soir, jai été poursuivi par des méchants qui mont attaché à un poteau, puis tué. Au moment où la vie a quitté mon corps gisant sur le sol, jai été soudainement libéré de cette enveloppe physique. Je me souviens mêtre demandé si lon est réellement mort lorsquon meurt en rêve.
Quelques instants plus tard, Lai Tsi est apparu à mes côtés. Je me rappelle de la chaleur qui se dégageait de ce grand être et de la certitude que nous avions déjà été ensemble auparavant. Il ma enseigné une leçon précieuse sur lart de mourir cette nuit-là et je savais quil me remémorait tout simplement ce que lÂme sait déjà : la mort est la plus grande illusion qui soit.
Ma première leçon était plus concrète que la réalité tangible de mon poste de sergent dans les Marines et jai encore en mémoire mon air hébété en sortant de létat onirique. Jentends ma voix disant tout haut, à mon réveil, " Était-ce un rêve ou la réalité ? "
Le 30 avril 1976 : Trente jours se sont maintenant écoulés depuis mon premier rêve. Chaque nuit depuis le 1er avril, je meurs tantôt paisiblement, tantôt violamment, mais toujours en couleur et en stéréo. Dans ces rêves, je me retrouvais dans les airs en train de regarder mon corps physique sans vie, me sentant merveilleusement bien au moment de la libération de lÂme.
Au cours de lépisode de cette nuit, on ma poussé dun avion en vol. Dès que mon corps a heurté le sol, Lai Tsi est apparu. Il a continué à menseigner le véritable sens de la vie et le choix infini dont lÂme dispose pour atteindre le Sugmad (Dieu). Je me souviens mêtre éveillé lentement le 1er mai au matin, joyeux et triste à la fois. Je savais intérieurement que ce Maître ECK bien-aimé mavait donné ma dernière leçon. Il était désormais temps de passer à laction, même si je navais aucune idée de la façon dutiliser ces nouvelles connaissances.
Le 1er mai 1976 : Aujourdhui, il ne me reste que quarante-six jours à passer dans les Marines. Dieu merci ! Jai limpression dêtre ici à tout jamais. Jai des problèmes avec une dent de sagesse. Je suis donc allé à la clinique dentaire et le dentiste ma extrait mes quatre dents de sagesse.
Le 2 mai 1976 : Quelque chose ne va pas. Jignore exactement la nature du mal, mais, bof !, je le saurai bien assez vite.
Le 10 mai 1976 : Je sais maintenant quel est le problème : le dentiste a raté mon opération mineure. Jai une excroissance sur le côté gauche du visage de la taille dune balle de tennis et un filet verdâtre sétend de mon cou jusquà la clavicule. Je me rends à linfirmerie où lon mavise quil ny a pas lieu de sinquiéter. Ma voix intérieure me pousse gentiment à obtenir une autre consultation, mais je fais la sourde oreille. Après tout, un médecin militaire ne me mentirait pas, nest-ce pas ?
Le 12 mai 1976 : Cest mon anniversaire aujourdhui. Je me souhaite bonne fête. Mon sternum est maintenant dangereusement affecté de gangrène. Je souffre dune septicémie, mais je lignore encore. Pourtant je sais que les médecins sont délibérément évasifs. La situation semble grave.
Avant cette expérience, je naurais accepté aucune responsabilité pour ma maladie et jaurais " laissé au ECK le soin de sen occuper ". Cependant, cette fois-ci, jai écouté ma voix intérieure qui ma ordonné dentrer résolument dans le bureau de mon colonel et de relever ma chemise. Normalement, je naurais pas agi de la sorte car une telle action aurait pu mamener devant le tribunal militaire. Jy suis allé quand même et le colonel a presque tourné de loeil en voyant que mon sternum était vert. Il ma personnellement escorté jusquà linfirmerie pour consulter un véritable médecin. Le kyste de mon visage a été vidé, puis lon ma donné un antibiotique et envoyé à la maison.
13 heures : Jai pris les antibiotiques il y a 10 minutes, mais je me sens toujours affreusement mal. Je métends sur le canapé pour me reposer et juste au moment de mévanouir, jentends la voix dun autre Maître ECK, Paul Twitchell, me disant, aussi distinctement quun clairon : " Si tu nécoutes pas mon conseil, tu vas mourir ! "
15 heures : Je me réveille. Je ruisselle de sueur et vomis à plusieurs reprises. La voix de Paul Twitchell résonne à nouveau dans mon appartement. " Tu as cinq minutes pour appeler une ambulance ! ", me dit-il brutalement. Je ris et réponds dun ton sarcastique en lançant dans les airs : " Ben oui ! " Je vomis de nouveau. " Il ne te reste que quatre minutes ! " Cette fois, je prends son avertissement au sérieux.
Le reste est plutôt flou : je me dirige vers la station-service dà côté ; appelle les techniciens médicaux durgence ; mévanouis dans lallée menant à la maison ; reviens à moi dans lambulance ; le technicien médical essaie dêtre amusant en me demandant : " Alors, on passe un bon anniversaire ? " ; on mamène dans la salle durgence. Il est maintenant 19 heures. Au moment où le médecin sapproche de moi pour mexaminer, un homme ayant reçu un coup de sabot à la tête entre sur une civière. Étant donné que lon ne considère plus mon état comme critique, on me transporte dans une salle secondaire pendant que le médecin soigne lhomme blessé. Je regarde lhorloge, elle marque 7 h 10. Encore deux minutes et jaurai vingt-deux ans.
7 h 12 : Je sens un engourdissement qui commence à glacer mes pieds. Oh ! Oh !, je reconnais cette sensation pour lavoir éprouvée en rêve. Lorsque le froid atteint ma poitrine, je suis à lintérieur de mon chakra coronal, situé sur le dessus de la tête. Quelle étrange sensation que de regarder lintérieur de son corps. Un instant plus tard, je me sens aspiré par la partie supérieure de mon crâne ! Le titre du livre de la biographie de Paul Twitchel, En mon Âme, je suis libre, prend alors une toute nouvelle signification. Jai appris plus tard que jétais cliniquement mort à ce moment-là. Bonne fête !
Dans son oeuvre, Paul Twitchell décrit lexpérience de lÂme en termes très clairs. Tout ce que je peux dire est quaucun mot ne saurait rendre fidèlement cette expérience, comme Paul la aussi mentionné dans ses nombreux ouvrages. En tant quÂme, jétais un point de vue de 360 degrés, se déplaçant dans un tunnel de lumière. Quelle aventure incroyable ! Je me tiens sur une colline verdoyante surpomblant une mer jaune et un amour extraordinaire règne autour de moi. Je me suis souvenu que lon mavait enseigné de prodiguer de lamour au moment où une personne franchit le seuil de la mort. Dès linstant où je me suis imprégné damour, une centaine dêtres mont entouré, que javais tous connus lors dincarnations antérieures.
Lai Tsi a surgi de ce cercle damour immense et ma déclaré : " Comme tu le sais, ton corps physique ne fonctionne plus dans ton ancien monde. Cependant tu as le choix entre demeurer ici avec nous et poursuivre tes expériences ou retourner dans ton corps physique et mener lexistence que tu as projetée. À toi de décider. "
Avant de continuer cette histoire, je veux ajouter foi aux enseignements dEckankar, selon lesquels les pensées se concrétisent immédiatement dans les mondes supérieurs.
Pendant que Lai Tsi et les autres survolaient la colline verdoyante, je me suis rappelé nettement avoir pensé : " Eh bien, il ne me reste que cinq semaines à passer dans les Marines. "
Je suis retourné instantanément dans mon corps physique. Le poids de mon enveloppe charnelle était écrasant après avoir vécu comme Âme et je men voulais énormément de cette bévue : comment comparer cinq semaines dans les Marines à une vie bienheureuse au paradis. Toutefois, après avoir cessé de proférer des jurons, jai ouvert les yeux dans lobscurité la plus totale et entendu Lai Tsi me souffler : " Penses-tu quon taurait laissé mourir quand tu as décidé de vivre ? " Pendant que son rire joyeux retentissait dans les airs, jai aperçu une infirmière inquiète penchée sur moi, minjectant un médicament. Vous auriez dû voir sa tête quand jai ouvert les yeux et me suis mis à rire !
Lai Tsi ma appris une leçon précieuse au sujet de la vie et de la mort, et jusquà ce jour, jessaie de vivre pleinement chaque instant. Jai obtenu une preuve de la vie après la mort, que le grand Maître ECK spirituel Lai Tsi ma enseignée, ce que personne ne pourra jamais menlever.
Page Lai Tsi
Page d'accueil d'ECKANKAR
Contenu
Extrait de Earth to God, Come In Please...., copyright ã 1991 ECKANKAR. Tous droits réservés